Bonjour,
Et si tous les mots n'étaient que du temps pour croire...
Nicolas et Serge ont croisés les mots pour donner :
Les mots qui s'envolent
Et qui trébuchent
Toujours étonnent
Et s'ils s'évanouissent
C'est qu'ils chantent
Sans qu'ils pleurent
Les mots qui virevoltent
Toujours rient
Et se déposent
Pour qu'ils rugissent
Puis nous enivrent
Et nous épatent
Alors les mots parfument
Quand ils fleurissent
Alors les mots déposent
Chez nous la prose
Nicolas et Serge (4 mains)
Parti de rien, Serge glisse sur le clavier.
Les mots sont une puissance de l'esprit.
dimanche 5 octobre 2014
mardi 16 septembre 2014
Daytripper*
Ce n'est pas le titre d'une chanson des Beatles alors que... Non, c'est un son qui claque, une note qui résonne.
Daytripper est une BD "coup de poing", "coup de vie" de Fabio Moon et Gabriel Ba (Brésiliens).
Rarement les images et les mots, les planches qui s’enchaînent ne m'ont autant... Je ne sais pas quel est le mot à mettre ici, mais si vous cherchez une oeuvre, un roman, profond, alors entrez ici.
Daytripper c'est un voyage avec un "voyageur". Daytripper vous interroge, vous percute.
Qui dira après que la BD est un art mineur.
Les auteurs, deux frères, sont des écrivains. Ils ont juste ajouté leurs images, leur vision de la vie ; le sens de la vie. La leur, la vôtre, la nôtre...
Quand vous aurez parcouru toutes les images, absorbé tous les mots, vous n'aurez qu'une envie : reprendre la lecture. Que n'ai-je pas vu ? Qu'ai-je laissé derrière ? Peut-on relire dans la foulée, réinterpréter l'histoire, les histoires ?
Je vous invite à partager le, les voyages de Bras de Oliva Domingos.
Mais attention, DAYTRIPPER se traduira alors comme VOTRE VOYAGE.
Il y a des livres qui frappent
Il y a des mots qui résonnent
Il y a des images qui projettent
Il y a des histoires...
Il y a des hommes...
Il y a la vie
Cette vie !
Il y a vous, toi, lui
Il y a ton monde
Il y a le monde
Il y a un début
Il n'y a pas de fin
Juste un arrêt
Et après ?
Cette lecture est percutante.
Elle interroge.
Elle "introspecte"...
Elle rend fort
C'est à dire plus fragile.
Non plus fort !
Serge, septembre 2014.
*Daytripper (Urban comics - Vertigo - avril 2012)
dimanche 27 juillet 2014
Chronos ou Intrusion
Bonjour,
Encore un poème à deux mains (Nicolas et Serge) mais différent dans la construction, en effet si les" Vague de mots" s'est fabriquée sur des strophes pour chacun, ici, j'ai repris des vers de Nicolas que j'ai intégrés aux miens pour tenter de donner sens à l'idée du temps qui "ne passe pas", qui revient en pleine figure...
Chronos ou Intrusion
Dans l'espace ou sur le temps
Encore un poème à deux mains (Nicolas et Serge) mais différent dans la construction, en effet si les" Vague de mots" s'est fabriquée sur des strophes pour chacun, ici, j'ai repris des vers de Nicolas que j'ai intégrés aux miens pour tenter de donner sens à l'idée du temps qui "ne passe pas", qui revient en pleine figure...
Chronos ou Intrusion
Dans l'espace ou sur le temps
A l’eau claire de nos desseins
Tu grandis jusqu’au présent
Dans la chaire des lendemains
Quand la psyché te croit absent
Avec l’esprit toujours malin
Tu règnes en maître maintenant
De revenir dès le matin
Si les routes qui nous séparent
Ne reviennent qu’un temps épars
Etre ensemble mêlant nos sens
Notre vie sans dissonance
Quand en été
L’âme agitée
Pour qu’en automne
L’âme abandonne
Enfin hiver
L’âme devient fer
Pour qu’au printemps
L’âme soit le sang
vendredi 18 juillet 2014
Vague de mots
Un poème à deux mains comme ça, sans le savoir, idée surgie d'un RDV à venir, entre copains.
Je ne l'avais jamais tenté, je vous offre le texte, Nicolas l'accepte et donne le titre :
VAGUE DE MOTS
Je ne l'avais jamais tenté, je vous offre le texte, Nicolas l'accepte et donne le titre :
VAGUE DE MOTS
Des vagues de souvenirs
relaxantes
Aux
miroirs de Baudelaire mon maître
L’homme et la mer éprouvante
Eternelles les peines , les joies à
naître
Les voiles gonflées du désir d'ailleurs
Barreur aux yeux posés sur la
ligne
Souffle magique sorti du
bonheur
Etrave fière glissant
sur la guigne
On a tous des envies de
nulle-part
Le rêve commence par la
rencontre
D'un livre d'un humain d'un
départ
Ou sur les aiguilles blanches
d’une montre
Si le temps marque l’homme buriné
Passant de l’ombre à la lumière
Il écrira en page sablée
Des idées folles pour l’éphémère
Permanent d’une histoire jouée
Quand vogue l’idée derrière la main
Sortant sa toile pour voyager
Les mots résonnent jusqu’au matin
Alors poète ou narrateur
Si la page blanche arrive encore
De ton esprit retient la peur
Les maux trébuchent sur les accords
jeudi 16 janvier 2014
L’histoire d’un mec.
L’écho de merci, petit mot qui, comme écrit dans le mémoire
du mec, forme aussi le mot crime. C’est quoi le parallèle ? Simplement que
merci résonne très fort, et que le crime commis serait qu’il tue l’égo.
Le mec a une histoire, comme chacun, et que l’histoire forge
celui qui se montre. Raconteur d’histoires, il vous en narre une petite.
Avant, bien avant, ce mec s’est tourné vers l’enseignement.
Il y trouva une piste aux étoiles. Il ne voyait pas (ou ne savait pas) que les
étoiles n’étaient pas dans ses yeux, mais autour de lui. La salle, la scène qui
s’étalait sous ses pas était aussi ce jardin sur lequel il faisait pousser un
tapis de lauriers. Et les lauriers étaient pour lui.
Quel monde merveilleux et magique, ici il sait qu’il a
raison, c’est ce que l’on attend de lui : savoir. Et du coup, comme il
sait, qu’il est reconnu, on vient le voir pour des conseils. Jamais à court
d’idées, toujours la solution, il flatte son égo.
Les années sont passées, le modèle semblait convenir mais
doucement, des choses bougeaient, et le mec ne l’analysait pas, il avançait,
sûr de sa route. Qu’est-ce qui changeait ? La multiplication des conseils.
De plus en plus de monde se tournait vers lui, l’égo gonflait. Inconscient
incompétent, voire qu’incompétent, il donnait la route en envoyant tout ce
monde sur des territoires inexplorés, c’était leur champ du possible, pas le
sien. Il restait sur son piédestal.
Intuitif, rebelle, sensible, éclaireur, imaginatif, râleur,
fier… l’image construite, son ego. Et il croyait qu’il était plusieurs,
multiples changeant de masque au gré des situations, des environnements.
Persona, son masque est-il posé sur le visage, ou le tient-il à la main pour
juste le remonter tel un loup ?
Incompétent, il n’a pas remarqué que doucement il offrait de
plus en plus d’alternatives aux réponses qu’il proposait. « Voilà 2
portes ! Chacune est une option, à vous de choisir. Nous analyserons
ensuite votre choix et nous trouverons réponses pour avancer. »
Quel parallèle : « nous analyserons votre
choix ». Mais quelle était la demande, répondait-il à la sienne ?
Entendez par-là, qu’il répondait à sa demande, pas à la demande de l’autre,
prenant place pour l’autre, chez l’autre, tel un caméléon, il se fondait en
l’autre.
Et la conscience émerge a minima, du métier de
l’accompagnement qu’il a finalement créé, il voit bien que son arc n’est pas le
bon, que la corde qu’il tend n’est pas celle qui doit décocher la flèche.
L’égo n’en prend pas un coup, il comprend que son territoire
doit se nourrir du territoire des autres. Sortir du cadre devient finalement
ouvrir le cadre !
Il abandonne « éclaireur » qu’il pensait central et
le remplace pas défricheur. Un éclaireur revient toujours vers la garde, lui
avance et quand il se retourne, il s’aperçoit juste qu’il est loin, pas
toujours suivi par les autres. Les a-t-il perdus, égarés en chemin ? Le
mec ne cherche pas de réponse, il part défricher autre part…
Tous les cheminements qu’il fait, les questions qu’il se
pose, les introspections qu’il réalise, l’amènent toujours à la porte… des métiers de la
connaissance humaine. Il ouvre alors son cadre au coaching. Il aime dire que la
vie c’est des rencontres, une rencontre, la liaison qui s’opère, l’étincelle
qui éclaire. Assurément, il a « embrassé » cette formation. Il voit toujours
Ego, il ne le cache pas, persona est là.
Hier, ce mec a fait encore des rencontres. Il a flatté Ego,
mais conscient, et il a joué le rôle attendu. Il ne pouvait pas croire qu’il
serait imposteur sur le rôle demandé, mais il ne savait pas qu’il avait si bien
cheminé… compétent.
II – IC – CI – CC : il y aura toujours des mouvements de
yoyo, mais le crime serait de tuer Ego. C’est un moteur, il semble apprendre à
le calibrer. Il le sait.
Juste pour clore ce post, un quatrain :
A la conscience de ma vaine
impuissance, santé !
Si tu t’abreuves à mes lèvres
perlées, danger !
Par le chemin que tu choisis, affirme
l’envie !
Par la force de l’esprit qui bascule,
pose ta vie !
Un mec.
dimanche 12 janvier 2014
Ce mec me parle...
Ce mec me parle... Je me fais un cadeau pour mes 50 piges ! |
Découvrez son talent, ouvrez-vous aux textes, laissez entrer les mélodies !
En surfant sur le net, vous pouvez découvrir plusieurs de ces facettes et comment il a évolué au fil des années. Depuis 1990, la voix brute s'est imposée aux sons des instruments.
Pour moi, le plaisir est toujours présent. Dans ma cd-thèque plutôt hétéroclite, ou éclectique, il côtoie Brel, Cabrel, Brillant, Chédid, Souchon, Voulzy, Mitchell, Aubert... et aussi Ramazoti, Zucchero, Texas, les Beatles, Seal, Marvin Gay ou Anastacia...
Il me fait l'immense honneur de venir pour un concert privé, sur mes terres, acceptant l'invitation suite à une incursion de ma part dans son monde quand je lui ai demandé l'autorisation d'écrire sur une de ses chansons.
Alors ses 50 ans, associés aux miens, donneront je l'espère, à tous ceux qui accepteront l'invitation, un siècle de musique dans la tête !
Coachiquement votre,
Serge
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