Introduction
« Je ne sais pas si vous tournerez la
page, moi j’ai tourné la clef. »
Il
y a toujours un début, même le début de la fin. Débuter sa vie, débuter la vie….
Débuter une formation. Je me suis conduit sur ce territoire : préparer le
Diplôme Universitaire de Coaching de l’Institut des Administrations et des
Entreprises de Bordeaux. Je suis arrivé dans un monde que j’ai fait mien,
porteur de mon ignorance et de mes envies. Plus de trente jours de résonance.
Les premiers jours ont suffi pour me faire changer, pas changer, être :
-
sur les temps du passé quand je dois me
relire. Si les pages noircies sont une image qui vient rapidement, les pages ne
sont pas celles faites de pâte à papier mais les fibres cellulosiques sont en
moi, moi qui suis le bois.
-
Sur
les temps du présent, conçus comme indépendants de la durée, posés sur le
« ici et maintenant ». La présence, du coach, de l’autre, des autres.
Présent pour absorber ce qu’ils nous disent.
-
Sur
les temps du futur alors que demain n’existe pas. Amener l’autre à se projeter,
imaginer une autre histoire pour changer demain. Et quel sera mon après ?
Demain doit-il être question ou avenir ?
En
posant cette ligne de temps, ce miroir sur le temps qui passe, l’homme que je
suis, que je vis, vous propose un voyage au sein de son apprentissage de ce
métier de coach. L’académique de la forme à accomplir par la rédaction d’un
mémoire ne masque pas la forme recherchée des histoires, de mon histoire. En
ouvrant sur la lecture d’une « œuvre », exercice périlleux pour
tenter de calquer un modèle, un angle coaching sur une chose inerte et qui
pourtant me parle, m’éclaire. C’est ensuite, et seulement, que les acquis
surgiront, du cadre aux modèles, de l’expérimentation aux ancrages, pour mesurer l’impact sur ma vie
professionnelle. Si le coach se construit, se dévoile, il plonge dans la mise
en pratique en vous invitant à suivre Melle A, une jeune fille pleine
d’ambition qui a décidé de me choisir pour me permettre d’appliquer les
théories de l’accompagnement. Compétent ou pas, conscient ou pas, mais ayant
adopté cette citation de Henry David Thoreau « ne jamais laisser notre
savoir prendre le dessus sur ce qui demeure important, notre ignorance. »
(Thoreau, 2010). De l’action réelle du terrain, nous basculerons sur les
réflexions, mes réflexions, du positionnement du coach, de son éthique et la
déontologie à mettre en place ou adoptée. Alors, et seulement quand rien ne
sera finalement fini, porter mon regard sur le développement de cette activité,
qui conduit aujourd’hui une cohorte d’hommes et de femmes à embrasser cette
profession, tenté d’y apposer ce terme quand la règlementation lui refuse celui
de métier, réflexions personnelles sur ce monde.
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