Parti de rien, Serge glisse sur le clavier.
Les mots sont une puissance de l'esprit.

dimanche 13 octobre 2013

Mémoire - synthèse rélexions prersonnelles

7.   Synthèse des réflexions personnelles sur le coaching

            Tout est dans le titre ! C’est quoi le coaching ? N’y ai-je pas répondu à travers les parties précédentes, particulièrement dans les 4 et 5, et quelque peu dans la partie 1 ? Ma, mes réponses, je les puiserai dans mes cahiers et mes écrits personnels que j’ai réalisés tout au long de la formation, au cours de prises de notes en face à face pédagogique, ou plus personnel, dans mes écrits quand, seul, le petit matin se fait jour, entre deux sessions ou deux journées.
            Mais je commencerai par la définition de mon support préféré le « Larousse 1915 » : RIEN. Il n’y a rien entre coaccusé et coacquéreur. Finalement, cela me convient, le coach n’est rien. Et il n’y a pas non plus coaching. Mais ce n’est pas une fin en soi, en 99 ans, le mot a pris sa place et son essor. Le coaching est présent dans notre quotidien. Les moteurs de recherche nous renvoient :
-       Pour Google en tapant coaching, c’est 161 000 000 de résultats,
-       Pour Bing c’est 34 200 000 résultats,
-       Pour Orange c’est 4 048 854 résultats
            Ma première réflexion est donc explosion. Il y a eu explosion…  Comme la population mondiale. En 1960, nous étions environ 3 milliards, aujourd’hui près de 7 milliards d’humains. Si le marché du coaching concerne 0.01 % de la population, il y a donc 700 000 personnes susceptibles de s’adresser à nous. Et combien de coachs formés ou en formation ? Je joue sur les chiffres, cela me correspond, jouer sur le support, interpréter et faire dire « tout et n’importe quoi ». La réflexion de base serait : comment trouver l’équilibre économique ? Et à suivre, pourquoi tant de gens veulent se former ? Ont-ils mesuré l’écart ? Pensent-ils être aptes ?
            C’est là que je fais un renversement : pourquoi je coache ? Pourquoi devient-on coach (Blanc-Sahnoun, 2010) ? En effet, la première et seule réflexion personnelle sur le coaching est pour moi celle-là, celle qui fonde mon besoin. Pourquoi je « coache » ? Ce n’est pas l’âge qui garantit l’écoute. Je crois que notre parcours de vie, notre personnalité, sont en premier lieu des éléments fondateurs.
            Je ne savais pas que je ne savais pas ou que je sais que je ne sais pas, il y a d’autres alternatives. Je ne sais pas que je sais pour je sais que je sais. Quel est mon état de conscience ? La vie, mon parcours de vie laisse paraitre une sensibilité, une « compétence » innée ou pas à entrer en relation. Je me suis construit sur une ligne pas toujours droite, mais sur une ligne de force.
            Doucement, et finalement très vite, je bascule dans le monde de la formation, de l’enseignement. Je prends plaisir à y jouer. Je flatte mon égo. Je marche à la reconnaissance. Je dis souvent que l’enseignant est un acteur, il a devant lui une salle, des spectateurs et une scène ; sur cette scène, il doit être présent. Faire vibrer, rencontrer, plaire… J’ai besoin de la rencontre, et le plaisir est multiplié quand l’apprenant vient à la rencontre, pour discuter, pour ouvrir. Dans ces moments, je ne compte pas, j’entre en relation. Par contre, quel était mon rôle ? Quelle était ma posture ? Etais-je écologique ?
            Les années ont passé, je bascule. J’ai déroulé, sur ma première partie de carrière professionnelle, la majorité du temps en face à face pédagogique. Indépendant, je trouvais de l’intérêt (personnel) à être multi-employeurs et donc très indépendant. La liberté de faire ou de ne pas faire, sans contrainte, était un moteur. De cette position pluriel, je suis passé à mono avec toujours, je le crois, le même enthousiasme. Depuis 14 ans, je partage le quotidien d’environ 500 jeunes : une vraie société, au sens sociétal. Je construis mon environnement professionnel, car la fonction que j’occupe était à créer, à modéliser.  Elle sera donc à mon image.
 « Je suis dans la fosse, dompteur de tous mes lions ! ».
            Finalement, 1988-2012 : 24 ans. Voilà 24 ans que je suis en liaison, en parallèle de l’accompagnement. La 25ème année, c’est décidé : je bascule. Je décide de partir en formation pour ajouter cette corde que je voulais à mon arc. Une corde d’écoute, une corde de professionnel dans l’accompagnement. Ne plus être conseil mais question. Coacher et après ? Si cette question existe, c'est qu'elle fait écho chez moi. Le coach est pour moi le vide, le rien. Influent, il vous permet de plonger, plonger pour avancer, avancer sur un territoire où vous permettez que quelqu'un vous accompagne : le coach. A vos côtés, un peu en arrière, il vous permet d'être.
            Le coaching a donc ouvert quelque chose de primordial : apprendre à se connaître, et éclairer ses zones d’ombre. J’ai commencé ce travail, et cette réflexion est essentielle. Peut-on accompagner et ne pas se connaître ? Je vous livre des éléments de mes réflexions personnelles sur celui que je suis :



Qui est-il ? Un structuré de la fragmentation…
D'où vient-il ?
Je suis cerveau en ébullition, créatif de rien et toujours une idée devant, avant l'autre...
Qu'il est parfois fatiguant de faire équipe avec lui, lui qui joue des mots. 
C'est quoi un structuré de la fragmentation.
Cela m'est venu en faisant une introspection. Quand j'ai voulu me définir, structuré et déstructuré sont arrivés très vite... suivi de fragmenté et défragmenté. J'ai alors joué sur et avec ces mots, pour ne retenir que "c'est un structuré de la fragmentation".
Tout éclate, tout s'envole...
Les souvenirs ne sont que quelques bribes de parcours. J'ai 14 écoles différentes entre la maternelle et le collège. Ce sont les fragments, fragments de vie, fragments de rencontres, fragments de liens. Que me reste-t-il de ces années d'enfance : plein de choses et pourtant, difficiles de les mettre bout à bout. Qui est Pierre ou Mathieu ? Qui est Catherine ou Sylvie ?
Des images furtives mais pas d'images.
Aujourd'hui, je stabilise, ma vie me stabilise. Je suis "sédentaire" en Aunis, attaché à mes racines rampantes. Ici ce n'est pas mon sol, c'est ma vie. Mais toujours des fragments : je travaille dans une école d'ingénieurs. Tous les ans, de nouveaux visages, encore furtifs ou temporaires. Je les vois grandir, se construire. Je les accompagne un temps. Je ne suis pas en attache avec eux, juste en liaison, pour 5 ans, pour 1 an... Des fragments, des souvenirs.
Alors pourquoi structuré ?
Je suis aussi très attaché aux règles, mes règles. Le cadre, mon cadre. Ma formation en gestion et finances n'est pas un hasard ? J'ai suivi des gens, fidèle en amitié. Un esprit cartésien qui n'aime pas le conformisme... Éduqué strictement, entendant le « j'ai raison, les autres ont tort », j'ai modelé, petit à petit mon profil... même de face. Structuré : assurément !

Il est donc logique, si ce n'est indissociable que je suis un structuré de la fragmentation.

……..

Une question m'occupe : suis-je vrai ?
Cette question je la ressasse
Et sans voir le temps qui passe
Miroir renvoie-t-il ce vrai ?
Nous nous fabriquons
Nous nous construisons
La vie nous percute
La vie nous recrute
Elle nous amplifie
Elle nous embellit
Des virages pris à tout âge
Le tournant est plus puissant
Des lignes droites pas trop étroites
Se regarder
Se relever
Alors suis-je vrai ?
Ou que la craie ?
Sur le tableau
Un petit mot
V... 


……..

L'envie de faire,
L'envie de vivre,
L'envie de voir,
L'envie de fuir,
L'envie de revenir,
Et enfin y mettre de soi,
Et enfin y mettre de l'autre,
Et enfin y mettre son âme,
Et enfin y mettre son corps,
Si le doute s'installe,
Si le doute percute,
Si le doute efface,
Si le doute dérive,
Alors combattre,
Alors servir,
Alors rugir,
Alors gagner.

……..

Tout cela est ma réflexion sur le coaching. Un ensemble de points d’interrogation, la découverte d’un métier, la découverte de liaisons. Doit-il exister, doit-il être ? Il me pousse, non il m'ouvre. Irai-je plus loin ?
Un pas, l'un après l'autre, sert à avancer, et sait-on la destination à chaque fois ?
Un pas, l'un après l'autre, sert à reculer, et que ne voit-on ?
Un pas, l'un après l'autre, je fais un pas.

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